1. Sur l'échelle des nombres, de l'infini négatif à l'infini positif, seul le zéro est à la fois positif et négatif . On est dans l'idée de nombre: continu.

Sur l'échelle des températures, grandeur mesurant l'agitation thermique des particules élémentaires, il y a un zéro: le zéro absolu.

C'est le 0 K (kelvin: unité scientifique de température).

A 0 K, dans la matière, tout est immobile. C'est équivalent à environ - 273 ° C (Celsius: unité usuelle de température).

Autrement dit, en échelle kelvin, il n'y a pas de température négative. Le 0 K est un vrai zéro (pas de mouvement) et pas un zéro de convention comme le 0°C par exemple.

Dans l'échelle du froid, il y a donc rupture, discontinuité. Impossibilité d'atteindre plus froid que 0 K..

Dans l'échelle du chaud, la technique peut nous limiter. Le progrès aidant, on peut imaginer repousser les limites vers du plus en plus chaud. Discontinu ...

Pour résumé

Concept: continu. Réalité: discontinu

2. Différence entre bêtise humaine et génie ?

La bêtise humaine est infinie, le génie est limité.

Il est très difficile de construire, de former ...

Quand est-ce qu'une oeuvre est terminée ?

La question est précise. la réponse souvent délicate. Continuer encore, affiner, peaufiner, améliorer, changer. Cela peut durer voir s'éterniser. Continu ...

De plus, lorsqu'on a construit et donc achevé son oeuvre, on peut toujours imaginer qu'on aurait pu faire encore mieux.

Idée d'autres versions d'une même oeuvre ...Série des cathédrales de Rouen de Claude Monet: du continu dans le discontinu ...

Il est très facile de détruire.

Un arbre met du temps à se développer malgré les soins continus prodigués.

Pour le détruire, avec les moyens actuels, c'est facile, rapide et définitif. Discontinu ...

On peut remplacer l'image de l'arbre par toute autre image. La conclusion reste identique. Destruction: facile, rapide, définitif.

Pour résumé

Construire: continu. Détruire: discontinu.

3. Toute médaille possède deux faces. Supposons que les faces représentent pour l'une le positif et pour l'autre le négatif.

J'ai l'habitude d'ajouter que les deux faces ont la même surface.

Je prendrai l'exemple d'Internet.

C'est un outil formidable.

Côté positif: rapide, simple d'utilisation, performant, universel.

Côté négatif: rapide, simple d'utilisation, performant, universel.

La redondance est volontaire. En fait, contrairement aux apparences, il ne s'agit ni de qualités, ni de défauts mais de qualificatifs. Une utilisation spécifique d'Internet, seule, permet de déterminer s'il s'agit d'une utilisation positive ou négative.

J'ajouterai (idée de même surface) que côté positif et côté négatif rivalisent de puissance en valeur absolue. L'étendue possible de l'impact, positif ou négatif, sera équivalent, sans signe. Par contre, l'impact aura un signe.

Les inventions peuvent allier le meilleur comme le pire.

Un seul exemple: la dynamite (Alfred Nobel 1866). Efficacité maxima possible pour le bien ou le moins bien.

4. Une dernière idée.

A priori, j'aurai tendance à penser que l'on apprend plus de ses défaites que de ses victoires.

"S'endormir sur ses lauriers": expression populaire aisément compréhensible.

Evolution dans le temps d'une famille, d'une entreprise, d'un pays, d'une civilisation: on peut proposer comme image une courbe en forme de "chapeau de gendarme".

Côté positif, pente positive: des débuts difficiles, une lente amélioration, des progrès de plus en plus prononcés, un sommet (la victoire).

Rester au sommet est difficile. Il faut savoir s'adapter, évoluer. C'est le seul endroit de la courbe, de pente à la fois positive et négative.

Il est alors plus facile de dégringoler et de reproduire la première partie de la courbe en inversant le signe de la pente. A partir du sommet, la pente devient négative.

Pour finir sur une note positive (!)

Par résilience, on peut imaginer un nouveau chapeau de gendarme ... Continuité ...

Quel meilleur moyen pour progresser que des "coups de pouce", sous-entendu un échec avec rattrapage pour mieux avancer voir rebondir ...